lundi 20 mai 2013

Opération Crapauduc

Opération de sauvetage des amphibiens 2013
Forêt Domaniale de Retz (Etang de la Grande Ramée) 
 

Problèmatique
Pour la sixième année consécutive, une action de sauvegarde des amphibiens sur le site des étangs de la Ramée a été organisée au printemps de l’année 2013. Elle vise à protéger du trafic routier, particulièrement meurtrier pour certaines espèces, les voies empruntées par les animaux lors de leur migration vers leur site de reproduction. Elle s’accompagne parallèlement d’un recensement qualitatif et quantitatif du peuplement batrachologique.


Objectifs : SAUVEGARDE DES POPULATIONS
Action de sauvegarde des populations d’amphibiens lors de leur migration prénuptiale, par installation d’une barrière temporaire d’interception et un ramassage quotidien des individus migrants vers les sites de reproduction.

PHASE 1
Installation d’un dispositif provisoire (depuis 2008) et acquisition de données sur les zones de passage
prioritaires
PHASE 2
Evaluation de la faisabilité technique et financière d’un dispositif permanent.
Etude en 2013 de la mise en place d’un dispositif permanent par le Département de l’Aisne dans le cadre des mesures compensatoires « biodiversité » liées à l’aménagement en 2x2 voies de la RN2
Esquisse projet installation crapauduc (source CG60)
PHASE 3
Aménagement du dispositif le plus adéquat en fonction des conclusions des deux premieres
phases

SENSIBILISER LES DIFFERENTS PUBLICS A LA NECESSITE DE PROTEGER LA
BIODIVERSITE ET DE RESPECTER LES ECOSYSTEMES
Par l’invitation à découvrir :
· Leurs habitants : Triton palmé, Triton alpestre, Crapaud commun, Grenouille verte, Grenouille rousse, Grenouille agile, Salamandre tachetée, lors du ramassage matinal
· Le cycle de vie de ces amphibiens et les écosystèmes des zones humides : mares, tourbières, cours d’eau lors de sortie nature ou auprès des scolaires
· Les menaces qui pèsent sur ces espèces et sur leur milieu de vie

Une opération mobilisatrice
3 associations se sont jointes à l'Opération : Loisirs Culture et Gastronomie, le Conservatoire d'espaces naturels de Picardie, A.FO.Retz et LAEO France.
Le dispositif a été mis en place, le 04 Mars 2013, par l’équipe technique de l’ONF et n’a été démonté que le 03 Mai 2013. Un suivi quotidien… et matinal pendant 2 mois
Tous les matins vers 9 h, les seaux devaient être inspectés, les animaux capturés identifiés, comptés puis relâchés de l'autre côté de la route (coté étangs), vers leur site de reproduction.
Une fiche de suivi de terrain (cf. Annexe 1) a été établie pour le ramassage quotidien et chaque bénévole responsable du ramassage (cf. Annexe 2) était chargé de remplir le tableau de résultat accessible sur internet (cf. Annexe 3). Grâce aux bénévoles, venant des associations locales ou à titre privé, au
Département de l’Aisne et à l’Office National des Forêts, ce sont plus de 39 000 individus qui ont bénéficié de cette opération depuis 2008. Compte-rendu de l’Opération de sauvetage des amphibiens des étangs de la Ramée – Forêt domaniale de Retz

Partenaires financiers
Cette opération est réalisée grâce au soutien financier du Département de l’Aisne dans le cadre de sa politique sur les espaces naturels sensibles.

Dispositif
Installation de barrières pièges provisoires
Dans ce cas, les individus, avant de traverser la route, sont bloqués par des barrières amovibles et conduits par des dispositifs adaptés jusqu'à des seaux, où ils restent bloqués. Les seaux sont relevés quotidiennement, et les amphibiens sont transportés et relâchés de l'autre côté de la route, en direction de leur site de reproduction.

Cette technique présente des avantages certains :
· Rapidité et facilité de mise en oeuvre
· Très bonne efficacité, puisque les amphibiens, piégés, ne peuvent rebrousser chemin.
· Elles permettent de compter, jour après jour, les amphibiens qui tentent de traverser la route. Cela constitue un excellent outil de suivi des populations
· En revanche, la gestion des barrières pièges nécessite une main d'oeuvre quotidienne (et motivée !)

Liste du matériel pour l'installation de 100 mètres de barrière
- gilets de signalisation fluo,
- 100 m de bâche d’une hauteur de plus de 50 cm de hauteur,
- 100 piquets,
- 10 seaux de plus de 40 cm de profondeur,
- panneaux d'information à agrafer sur la barrière avec les coordonnées de l'association responsable

Les principaux résultats de cette année :
La migration des amphibiens s’est déroulée en quatre vagues successives, dont une principale
· Un premier mouvement a été enregistré dès le 8 mars, il s’est prolongé jusqu’au 10 mars. Toutes espèces confondues 293 animaux ont été comptés (5% des effectifs sur toute la durée).
· Un deuxième mouvement a été enregistré entre le 18 et 20 mars. Comptage de 198 amphibiens (3 % des effectifs sur toute la période mais 76 % des effectifs totaux de grenouille agile (voir figures 1 et 2))
· Puis à la suite d’un épisode de froid d’une vingtaine de jours consécutifs, le passage s’est interrompu pour ne reprendre que du 9 au 18 avril. Comptage de 5 541 individus (91% des effectifs sur toute la période).
· Début mai, après une nouvelle période pluvieuse, une soixantaine de crapauds ont été récoltés.

Remerciements à tous les bénévoles, en particulier à Noelle (présidente de LAEO), André (président de LC&G), Danielle (correspondante d'Esprit de Picardie), à Brigitte (Conservatoire des sites naturels) ainsi qu'aux membres d'A.Fo.Retz (Rodolphe et Jacques), à Pascal (photographe, Lysian et Jonathan (ONF) pour avoir animé les sorties nature et scolaires et merci à l’UP Travaux pour l’installation et le démontage du  dispositif.

Contact
Jérôme JAMINON, responsable du SEDD
Paul JANIN , chef de projet Environnement
Morgane COKKINOS , chef de projet accueil et paysage (coordination de l’opération et rédaction du compte rendu)

Service Environnement et Développement Durable ONF- Agence de Picardie

lundi 13 mai 2013

Droits des animaux

La condition animale, un enjeu sociétal
et une révolution en marche


L'agro-business a réagi. 
Pour protéger son économie et anticiper les scandales qui ces dernières années touchent à la fois la condition animale et la santé publique, le lobby s'est organisé afin de proposer et faire adopter des lois dans une douzaine d'Etats américains. Objectif: criminaliser les dénonciations en images de la cruauté envers les animaux dans les élevages et les abattoirs.
Les pratiques illégales de ces firmes vont donc pouvoir se perpétuer à l'abri des regards avec le soutien des pouvoirs publics. Pas vu pas pris. Améliorer les conditions de vie des animaux a toujours eu un coût pour les industries qui les exploitent, quels qu'elles soient. Chaque nouvelle loi en faveur des animaux est pour elles une contrainte et une menace pour leurs intérêts financiers.
Voilà donc la dernière parade. Elle ne tiendra pas longtemps et pour cause: la question animale est devenue un défi sociétal, elle ne cesse de prendre de l'ampleur. Qu'on le veuille ou non, c'est un fait. Quand bien même le discours consensuel consiste à répéter qu'il s'agit d'une cause fantoche, d'un excès de sensiblerie, qu'il y a d'autres priorités et que les animaux sont là pour nous servir, la condition animale nous interpelle de plus en plus.
Or ce n'est pas tourner le dos à l'homme que de s'en soucier, bien au contraire.

Voilà quelques années encore, il était courant d'entendre dire que porter intérêt aux bêtes était le symptôme d'une civilisation en crise. C'était l'époque où utiliser un certain langage était proscrit. Par exemple, à l'"intelligence" animale, on préférait le terme de "cognition". Accorder des émotions aux bêtes était une aberration, s'intéresser à la conscience animale une pathologie.
Or le vent a tourné. Les animaux ont changé, ils ne sont plus ces "machines" à produire, ces "outils" jetables, ces "nuisibles" à éradiquer. A la lumière de l'éthologie, nous avons découvert qu'ils sont, à des degrés divers, doués de comportements complexes. Ils se révèlent capables de souffrir, de fabriquer des outils, de faire preuve d'humour, de dissimulation, de folie, de colère, d'amitié et de sens moral. En définitive, ils possèdent bon nombre de ces caractéristiques qui auront, pendant longtemps, défini le fameux propre de l'homme.
A tel point que les chercheurs proposent aujourd'hui une véritable réflexion sur l'altérité, l'individualité et la "personne animale". En modifiant les représentations que nous avions des animaux, la science nous invite à prendre en compte leurs intérêts, à redéfinir nos rapports avec eux et de fait à nous interroger sur nos obligations à leur égard.

Une réalité qui, forcément, nous oblige à remettre en question nos comportements: si les animaux ne sont donc plus ces outils à notre service, que devient notre légitimité à les exploiter, à les mépriser? A présent qu'ils nous ressemblent tant, comment justifier leur infériorité -qui facilite l'exploitation- et toutes les souffrances que nous leur faisons subir? Le temps n'est-il pas venu, dans cette société qui revendique des droits pour tout (et tous), de leur en accorder?
Après tout, ce questionnement s'inscrit dans une continuité logique, celle des grands mouvements de libération des opprimés. Une préoccupation millénaire. On oublie en effet trop souvent que la considération à apporter aux animaux est née aux mêmes sources des droits humains.

De l'antiquité jusqu'au 19e siècle, les plus grands défenseurs des hommes ont eu à cœur de soutenir la condition animale au nom de la justice et de la dignité humaine. Peut-on attribuer des droits à des animaux alors que partout, ceux des humains sont si peu respectés? On ne posait pas le problème ainsi. 
Portée par des humanistes, la condition animale était une vraie question politique, elle l'est encore.
Il n'y a pas de contradiction entre la justice sociale et le soutien de la cause animale. Mais les responsables politiques d'aujourd'hui préfèrent l'ignorer et se ranger du côté des intérêts des filières, corporations et lobbies plutôt qu'être à l'écoute des revendications et des révolutions de la société, de la diversité des réflexions et des approches autour de ces questions qui méritent d'être débattues.
Ils ne se rendent pas compte que l'étude du statut moral des animaux (l'éthique animale) qui conduit à nos responsabilités les concernant s'est développée dans les pays anglo-saxons depuis plus de 40 ans, qu'elle est désormais enseignée dans les universités aux quatre coins de la planète (sauf en France), que la jeunesse, née avec l'écologie et ce constat d'un destin lié avec une nature fragilisée, intègre spontanément ces problématiques et orientera les lois et la société de demain.

Nos responsables politiques négligent à tort cette question animale, ses enjeux et son impact à venir sur nos modes de vie, de consommation, sur l'économie, la recherche scientifique, l'enseignement, le droit, etc. A l'heure où nos sociétés industrielles ont opéré une rupture avec la nature et où partout, les animaux et les hommes en paient le prix, cette question animale constitue un enjeu éthique et politique majeur. L'ignorer est une erreur.
Si certains pays européens ont reconnu une dignité intrinsèque à l'animal, ont inscrit leur protection dans leur Constitution, renforcé les réglementations, sanctionné l'élevage intensif et la sur pêche, contribué au développement des méthodes alternatives à l'expérimentation animale, la France, une fois encore, s'est distinguée par son retard, son ignorance et son refus obstiné de réfléchir à la création d'un secrétariat d'Etat à la condition animale.
Pour l'heure, la question animale est enterrée dans un bureau dépendant du ministère de l'Agriculture et de la direction générale de l'alimentation. Conséquences: l'amélioration du sort des animaux comme la complexité et la variété des liens qui les unissent aux hommes n'est pas un sujet prioritaire alors qu'elle devrait être un devoir.

Soumis à une évaluation marchande, telle est encore la catégorie sous laquelle sont tenus les animaux en France comme dans d'autres pays. Une qualification dépassée due avant tout à la dualité entre droit civil et droit pénal, le premier assimilant encore l'animal à un bien meuble ou immeuble, contrairement au second qui évolue en prise directe avec l'évolution et les demandes de la société sous l'impulsion de la science et de la protection animale. C'est cette qualification qui doit être repensée aujourd'hui.
Ils n'ont pas de devoirs, certes mais faut-il pour autant les considérer comme des "choses"? Ne peut-on pas faire en sorte qu'ils soient protégés de la même façon que les enfants lesquels ne sont pas responsables de leurs actions mais n'en sont pas moins dotés de droits? En quels termes, dans quelles limites, pour quelles espèces? Autant de questions qu'il convient de mettre en débat à la fois en politique et aussi en philosophie puisque Kant inspire encore aujourd'hui le droit avec cette affirmation que les animaux ne possédant pas la capacité de réclamer quoi que ce soit faute de raison, il ne saurait être question de leur accorder des droits.
Allons-nous d'ailleurs enseigner encore longtemps dans les lycées et les universités que les animaux sont dénués de pensée et de langage en se basant uniquement sur les concepts abstraits et obsolètes de penseurs du passé sans nuancer avec les réalités scientifiques d'aujourd'hui? N'est-il pas nécessaire d'enseigner la nature et les animaux autrement dès l'école, apprendre aux enfants que la première n'est pas corvéable à souhait et que les seconds ne sont pas des marchandises?
Se soucier des bêtes sans oublier les hommes. Il serait de toute manière difficile de faire autrement tant nos vies sont intimement liées depuis les origines. Il y a longtemps que les animaux ont façonné la condition humaine et ce n'est pas en ignorant la souffrance animale qu'on soulage celle des hommes. En témoigne le calvaire actuel des éleveurs contraints à un modèle de développement basé sur la productivité, celui des petits paysans expropriés par les grandes firmes agro-industrielles ou encore ces études qui révèlent que la violence sur les animaux dans les foyers cache presque toujours une violence intra-familiale, que la cruauté sadique perpétrée sur les animaux dans l'enfance conduit à des parcours de criminels violents...
Comment vivre avec eux? Le temps est venu d'écrire la suite de l'histoire entre les hommes et les animaux et de remettre la question en débat. Le respect envers les bêtes ne retire pas des droits aux hommes mais, en élargissant notre morale, il est clair qu'il nous engage à devenir plus humain.

Posté avec l'aimable autorisation de Karin Lou Matignon
http://www.huffingtonpost.fr/karine-lou-matignon/droits-des-animaux_b_3184432.html

vendredi 15 mars 2013

Cosmétiques : fin des tests animaux


L’Union européenne interdit déjà l’expérimentation animale pour les produits cosmétiques depuis 2004 : les produits finis cosmétiques testés sur les animaux sont alors interdits en Europe (cela ne prend pas en compte les tests sur les ingrédients). 


Le 11 mars 2009, les tests sur les ingrédients et produits finis dans les cosmétiques sont interdits, sauf pour les tests mesurant les effets de la toxicité à long terme et ce sont les dernières dérogations autorisées qui viennent de prendre fin.
 


A partir du 11 mars 2013, l’interdiction totale de l’expérimentation animale pour tester les produits cosmétiques commercialisés en Europe entre en vigueur.

L’influence de cette nouvelle loi dépasse les frontières de l’Europe : toute entreprise de cosmétique internationale qui ne veut pas se priver du marché européen devra obligatoirement ne pas tester ses produits sur animaux.


Toutefois, si les entreprises européennes fabriqueront des cosmétiques sans cruauté, le fait d’accéder au marché chinois leur impose de tester indirectement leurs cosmétiques sur animaux car le gouvernement chinois teste les cosmétiques étrangers sur animaux à l’entrée sur le territoire.

Bruxelles reconnait cependant que le remplacement complet des tests animaux par d’autres méthodes n’est pas encore possible. La Suisse a, quant à elle, maintenu des exceptions, notamment quand le bénéfice sur la santé humaine l’emporte sur celui de l’animal. L’office vétérinaire fédéral (OVF) signale que des tests ont été effectués en 2010 et 2011 sur des rats pour vérifier la qualité des filtres ultaviolets de crèmes solaires.

L'association Terre Lawrence Anthony soutient l'initiative citoyenne européenne STOP VIVISECTION
qui donne la possibilité aux citoyens d'exprimer leur NON à l'expérimentation animale et d'exiger de l'Union européenne un parcours scientifique avancé, protégeant les droits des êtres humains et des animaux.

Grâce à l'Initiative citoyenne, avec 1 million de signatures, les citoyens européens peuvent prendre part à l'élaboration des politiques de l'Union européenne.

"Nous demandons instamment à la Commission européenne d'abroger la directive 2010/63/UE relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques et de présenter à la place une nouvelle proposition de directive visant à mettre fin à l’expérimentation animale et de rendre obligatoire, pour la recherche biomédicale et toxicologique, l’utilisation de données pertinentes pour l’espèce humaine".

mercredi 13 mars 2013

Observatoire du rhinocéros

KZN Rhino Watch has been going for five months now, and the project continues to be recognised at the Hluhluwe-iMfolozi Park (HIP) as being an effective anti poaching tool.

Ezemvelo KZN Wildlife's Lawrence Munroe, who's based at HIP where our helicopter is stationed, is one such advocate.

We caught up with him for his report on the past week in the Park. He says fortunately, it has been an incident-free one.

"We've had some adverse weather recently in Hluhluwe-iMfolozi Park which has affected the helicopter operation. However the helicopter has been put on standby twice in the past week for potential rhino poaching incidents.

"They did not take place and we are getting feedback from our investigations guys that the poachers are not happy that there's been an increased deployment of law enforcement personnel; they have seen the helicopter and they are not happy with that.

"So the helicopter definitely continues to be effective; the pilots have been briefed and there's a structured and a coordinated approach taking place with regards to the deployment of these aircraft," said Munroe.


And by aircraft, he means the fleet that Ezemvelo is building up, which includes fixed wing aircraft and two other choppers.

This has all materialised in the last five months and the added aircraft mean that Ezemvelo can cover a wider area - in other words, not just Hluhluwe-iMfolozi Park.

"The ZAP Wing has been created which is a coordinated effort to deploy relevant aircrafts to law enforcement and rhino anti-poaching operations.

"The ZAP Wing consists of helicopters as well as ultra light fixed-wing aircrafts and the synergy between these aircrafts is proving very effective in surveillance and reaction in all matters pertaining to rhino anti- poaching."

And of course, our chopper - piloted and maintained by King Shaka Aviation - is a pivotal part of that.

Also in the last week, the Convention on International Trade in Endangered Species (CITES) meeting has been taking place in Bangkok.

I asked Yvette Taylor, from our partner organisation The Lawrence Anthony Earth Organisation, to talk us through the main developments there relating to the rhino.

"They've done things like getting Vietnam to conduct their own consumer behaviour research; tighten up their own imports of any CITES restricted animals; reporting seizures and arrests. They've sent messages directly to Mozambique in the same vein - to tighten up areas of weakness..."

"So I think from that viewpoint they've given us quite a comprehensive guideline on what should be implemented to improve the current situation and I'm quite positive about that.

"The hot topic has always been legalised hunting and legalised trade and Kenya has withdrawn their application to stop any hunting, so that will stay as it is and I think be investigated in terms of specifically the rhino.

"And then legalised trade, the minister has now said that they want a full investigation into the economics of legalised trade. I support the full investigation of the subject...I myself am not convinced at this point that this is the answer, but I think a thorough investigation... is always going to help that decision making process. So all in all I think they've had a good result."

KZN Rhino Watch has raised R1 138 011 to date towards keeping our helicopter in the air.
In the last week, donations have come in from Gaye Kirk; Royal Park Security and Faxplus.co.za.

A special word about Faxplus.co.za - a digital faxing service - they've written in to say they're committed to supporting the project on a monthly basis. Managing member, Rob Ansell, says: "The staff and founders of FaxPlus.co.za have been incredibly moved and inspired by what you're doing with KZN Rhino Watch. We would also like to assist in some way to ensure the future of our rhinos. We pledge that for every fax processed by us, a percentage of the rebate we receive will be donated to ECR KZN Rhino Watch on a monthly basis. To get the contribution ball rolling, we would like to donate R2,360.53 to ECR KZN Rhino Watch.

And they've done that! Big thanks to them and to our other supporters. It's all so greatly appreciated.

And thanks also to our print partner, The Witness, who feature stories about the KZN Rhino Watch initiative every Thursday, enabling us to get the word out to an even broader audience.

By Diane Macpherson  (East Coast Radio13 mars 2013)

 

dimanche 24 février 2013

Protégeons l'ours polaire

 Selon la Liste rouge de l'UICN, l'ours blanc est classé comme espèce vulnérable, en raison d'une « diminution suspectée d'au moins 30% de sa population en seulement 45 ans »
 La population sauvage d'ours blancs est estimée entre 20 000 et 25 000 individus.
Or les ours blancs alimentent un marché  de griffes, pelisses, mâchoires, crânes, dents, trophées de chasse, spécimens vivants. 
Dans le cœur de Paris, un ourson blanc naturalisé se vend 20 000 euros, l'adulte 40 000 euros et la peau 18 000 euros. Chaque année, ceux qui vendent la peau de l'ours blanc sont responsables de la capture ou de l'abattage de 800 individus. » indique la Coalition Ours Polaire formée par IFAW France, Robin des Bois, Fondation Brigitte Bardot, One Voice, Sea Sheperd France, 30 Millions d'Amis, la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), l'ASPAS, AVES France, L214, le CRAC, Écologie sans Frontière et les Amis de la Terre.

Heureusement, les États-Unis - soutenus par la Russie - ont rédigé une proposition visant à transférer l'ours polaire de l'annexe II à l'annexe I[2] de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction), dont la session plénière se tiendra en mars 2013 à Bangkok en Thaïlande.

Cette démarche pertinente initiée il y a 3 ans au Qatar lors de la dernière Conférence des Parties à la CITES sera renouvelée à la prochaine session qui se tiendra à Bangkok en Thaïlande du 3 au 14 mars 2013. 
Cette inscription aboutirait à l’interdiction du commerce international des ours polaires et de leurs parties.

En France, Delphine Bato, la ministre de l’Écologie a expliqué à l'AFP que la France ne soutiendrait pas cette proposition, sur la foi des "informations scientifiques disponibles" au vu de l'état de la population. De plus, elle a déclaré : "transférer l'ours polaire à l'Annexe I serait sans effet sur la chasse et sur la fonte de la banquise qui constitue la véritable menace pour cette espèce mais pénaliserait les Inuits qui exportent des articles d'artisanat", ajoutait-elle.

LAEO France soutient la Coalition pour les Ours Polaires qui souhaite que la France rejoigne les États-Unis, la Russie, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique, la Pologne, la Lituanie, la Roumanie, l'Autriche et les autres pays favorables à l'interdiction du commerce international des ours polaires.

ECRIVONS AU MINISTRE DE L'ECOLOGIE POUR DEFENDRE L'OURS POLAIRE !
http://www.30millionsdamis.fr/acces-special/actualites/detail/article/5491-la-fondation-sengage-pour-la-protection-de-lours-polaire.html

samedi 29 septembre 2012

Observatoire des Rhinocéros


Le 22 septembre, la journée internationale du rhinocéros célébrait les cinq espèces existantes en insistant sur la menace d'extinction qui pèse sur eux.


Avec environ 20.000 spécimens, l'Afrique du Sud abrite 70 à 80% de la population mondiale de rhinocéros, qui est de plus en plus la cible des braconniers en dépit du renforcement des mesures de sécurité.

D'après L'AFP, deux-cent trente-six rhinocéros, soit près de 62% du total, ont été braconnés dans le seul parc national Kruger, dans le nord-est du pays.

La progression du braconnage est généralement expliquée par le succès commercial des cornes en Asie, et en particulier au Vietnam, où elles sont prisées dans la médecine traditionnelle
alors que la corne des rhinocéros est exclusivement composée de kératine, la même matière que les ongles humains.

Leur prix sur le marché noir avoisine celui de l'or, autour de 50.000 euros le kilo, selon des sources concordantes. Les forces de l'ordre ont procédé à 199 arrestations depuis le début de l'année, dont 176 braconniers, a précisé le ministère.

Depuis 2008, l'Afrique du Sud a perdu  1398 rhinocéros:
·      2008: 83
·         2009: 122
·         2010: 333
·         2011: 448
412 en 2012

Pour enrayer cette hécatombe, LAEO a créé "L'observatoire du Rhinocéros".

LAEO, en partenariat avec King Shaka Aviation, va s'assurer que quatre hélicoptères fassent des patrouilles au-dessus de toutes les réserves où cet animal préhistorique est menacé. 
Yvette Taylor, la directrice internationale de LAEO, précise que la totalité des donations faites à LAEO seront destinées à cet Observatoire.

"Les rhinocéros pourraient complètement disparaître dans les prochaines décennies, explique-t-elle. Il est temps d'agir et nous avons besoin de l'aide de tout un chacun. Le déploiement de la surveillance par hélicoptère et son efficacité a prouvé que c'était la meilleure méthode pour combattre ce problème."

TOUS NOS REMERCIEMENTS AUX DONATEURS CI-DESSOUS QUI SE SONT MONTRÉS PARTICULIÈREMENT GÉNÉREUX :

Wildlands Conservation Trust
Ian Dickinson of Unitag
Dr Bandile Mkhize, CEO of Ezemvelo KZN Wildlife
Dr Ian Player
Mark O'Brien de Acumen Capital
et Kim 

mercredi 23 mai 2012

Interview Autoroute FM

Lawrence Anthony entouré du capitaine William Sumner et ses soldats à Bagdad



Voir le Fichier : EARTH_ORGANISATION.MP3

Interview donnée par Noëlle Saugout, présidente de The Lawrence Anthony Earth Organization, à Stéphanie Dionnet (Autoroute FM) au sujet de la pétition pour la protection de la nature en zones de conflit.

Pour signer la pétition et en savoir plus, consultez le site http://www.wildlifeinwarzones.com/resolution-francaise.aspx ou contactez Noëlle Saugout à l'adresse de l'association : contact@earthorganization.fr

www.earthorganization.org