dimanche 9 août 2009

Heidi, abattue par des braconiers


A Thula Thula en Afrique du Sud, un rhinocéros blanc nommé Heidie a été tué par des braconiers dans le Zululand. Heidie avait disparu deux jours auparavant et son cadavre a été retrouvé hier, sa corne sauvagement arrachée.
Le nombre de rhinocéros blancs abattu dans le Kwazulu natal se monte à présent à 17.

Lawrence Anthony, le propriétaire de Thula Thula et fondateur de The Earth Organization, a été profondemment choqué par la mort de Heidie née dans la réserve sept ans plus tôt.
Lawrence Anthony a annoncé qu'il ne restait plus que deux rhinocéros blancs à Thula Thula alors que cette espèce est déjà en voie d'extinction.

"Nous devons redoubler nos efforts pour sensibiliser les gens à la protection de l'environnement et de la biodiversité." déclare Yvette Taylor, directrice internationale de The Earth Organization.

The Earth Organization est une association de protection de l’environnement internationale à but non lucratif, affilié à la South African Association for the Advancement of Science [S2A3].
Grâce aux activités de son conseil d’administration scientifique, The Earth Organization dispense un enseignement sur l'environnement à différents groupes culturels et à un public de tout âge.

The Earth Organization France est membre de L’Alliance pour la Planète.

mercredi 25 février 2009

Crapauducs

TEO France s'engage aux côtés de l'ONF et du Conservatoire des sites naturels de Picardie pour récupérer des amphibiens pris dans des dispositifs les empêchant de traverser les routes et de se faire écraser.

Après recensement, ils sont alors relâchés de l'autre côté de la voirie où ils rejoindront leur point d'eau afin de se reproduire.

Cette opération est également l'occasion d'apprendre à reconnaître les différentes espèces existantes (grenouille rousse, grenouille agile, crapaud, triton alpestre, palmé ou à crête, etc.)

Ce chantier a été organisé par l’ONF en partenariat avec le Conseil Général de l’Aisne dans le cadre de l'opération Fréquence Grenouille.

Prévoir bottes et vêtements chaud.

Rendez vous : parking de l'étang de la Grande Ramée près de Fleury tous les jours à partir de 9h jusqu'au 4 avril.
Durée : 1h30. Renseignement et inscription auprès de l’ONF au 03 23 96 00 95.
http://www.conservatoirepicardie.org/Photo N.S.

BILAN DE L'OPERATION AU 17 AVRIL

L'opération a permis de préserver plus de 4939 amphibiens dont 81% de crapauds communs, 11% de grenouilles rousses, 8% de grenouilles agiles, de grenouilles vertes, de tritons et de salamandres tachetées.

Ce défi écologique a été relevé par l'ONF avec le soutien de ses partenaires financiers, du Conservatoire des Sites Naturels de Picardie, de l'association Loisirs, Culture, Gastronomie ainsi que The Earth Organization dont les adhérents se sont rassemblés le 29 avril pour assurer la sauvegarde d'une trentaine d'amphibiens.

vendredi 20 février 2009

Soutien aux refuges du Var



Pétition à télécharger ou à demander à TEO France (contact@earthorganization.fr, à faire circuler librement et à envoyer complétée à :

SOS Animaux
Maison des Associations
29 bd Azan
83250 La Londes les Maures

mercredi 18 février 2009

Sites amis

L'association Croc-Blanc a été déclarée en aout 2005 à la préfecture de Rhone-Alpes (région lyonnaise). Elle a pour objet la protection et la défense des animaux, ce qui implique toute action visant à empêcher la maltraitance animale, y compris par la voie juridique ou autres moyens à disposition comme la méthode des campagnes de sensibilisation à grande échelle.

Aucun cas de maltraitance animale ne sera ignoré, et notamment : les conditions de vie dans les élevages intensifs, la fourrure, la corrida, la chasse, les animaux sauvages dans les cirques, l'extermination des animaux sauvages, la vivisection...

Sa vocation première est de passer au-dessus des divergences d'opinion de chacun, processus nécessaire à toute dynamique démocratique, pour ne retenir finalement que toute action qui permettrait de faire avancer l'éthique animale.
Il s'agirait alors de mieux prendre en compte le phénomène complexe des mentalités de notre société, sans se laisser tenter par des pressions trop partisanes, néfastes à la bonne marche de toute action, donc en gardant une bonne dose d'objectivité.

Contact : bruce.crocblanc@gmail.com ou 04 66 01 89 36 ou 06 18 43 82 19
http://www.simbanature.skyrock.com

jeudi 5 février 2009

Manifestation animaux de cirque


Parce que les animaux n'ont pas leur place dans les cirques venez participer très nombreux à cette manifestation unitaire.

20 février 2009 à 14h30
Manifestation Paris :
Pour des cirques sans animaux

Départ : à l’angle de la rue Constantine et de la rue de l’Université à Paris (7è), métro Invalides

Arrivée : Ministère de l’Ecologie (7è)

"Pour des cirques SANS Animaux" : manifestation du 20 février 2009 à Paris

Depuis novembre 2008, de nombreux cirques animaliers se sont installés à Paris et dans ce contexte est née la campagne "Pour des cirques SANS Animaux" dont l'objectif est de sensibiliser sur le problème éthique que pose la présence d'animaux dans les cirques, de par leurs conditions de vie, leur dressage mais aussi leur utilisation à des fins récréatives.

Chaque semaine, différentes opérations sont organisées à Paris: manifestation, tractage à la sortie des écoles et centres de loisirs, stands d'information, opérations médiatisées à l'intérieur des cirques, courriers aux partenaires des cirques... Egalement, des interventions, comme des enquêtes, sont réalisées en banlieue parisienne.

La manifestation mobile prévue le 20 février 2009, à quelques jours du départ du dernier cirque, marquera la fin de la campagne et aura comme revendication une évolution de la législation des animaux dans les cirques : nous voulons que la France prenne modèle sur certains pays voisins qui depuis longtemps interdisent l’utilisation d'animaux sauvages dans les cirques, d'autant plus que se développent aujourd'hui les cirques sans Animaux. La liste des villes défavorables à l’installation de cirques s’allonge mais nous voulons surtout que l’interdiction s’applique à l’ensemble du territoire français.

Cet événement réunira un certain nombre d’institutions œuvrant dans la protection animale, parmi lesquelles : Anica (Douai), Association Stéphane Lamart (Paris), Combactive (Dijon), CVN (Veyrines de Vergt), Fondation 30 Millions d'Amis (Paris), Fondation Brigitte Bardot (Paris), Le Clan (Villeneuve-lez-Avignon), PeTA France (Paris), RAC (Mérignac), Tous Vivants (Toulouse)…

Tous les militants et sympathisants sont invités à se réunir ce jour ; plus nombreux nous serons et mieux nous ferons preuve de l'indignation croissante du public et mieux nous témoignerons de notre soutien aux Associations et à leur formidable travail.

Vendredi 20 février 2009 à 14h30au croisement de la rue Constantine / rue de l’Université, Paris 7è

Pour la suite, la Campagne sera relayée dans l’Est, notamment avec Combactive, où différentes actions ont déjà eu lieu, nous tentons de fédérer les associations et travaillons sur le développement du réseau de la Campagne.

Merci pour votre engagement,

Contact : service communication Fondation Brigitte Bardot 01 45 05 94 55
communication@fondationbrigitttebardot.fr

lundi 12 janvier 2009

Avis de recherche

Nina, la mascotte de la Fondation Brigitte Bardot, a été perdue le soir du réveillon Nous faison appel à vous pour vous demander de nous aider à retrouver cette chienne de 11 ans, très craintive mais très gentille, qui doit être terrorisée et bien affaiblie.Nous ne savons pas où elle se cache, mais la connaissant elle doit se terrer quelque part rendant d’autant plus difficile sa recherche. Nous vous joignons une affiche. Merci de faire, si vous le pouvez, des copies et d’afficher cet appel le plus largement possible (commerce, vétérinaire…) et d’en parler autour de vous. Si nous formons cette chaîne du cœur, alors nous pourrons peut-être faire un miracle et rendre à Nina la chaleur de son foyer.


Perdu Chienne cocker anglais noir et blanc de 4ans le 11/01/09 à 8H30

85 RUE DE CHARENTON 75012 PARIS

RECOMPENSE ASSUREE

Contacter : Fondation Brigitte Bardot
28, rue Vineuse 75116 Paris
Tél. : 01 45 05 14 60 Fax : 01 45 05 14 80
www.fondationbrigittebardot.fr

mercredi 7 janvier 2009

Campagne pour l'abolition du déterrage

Qu'est-ce que le déterrage ?

Le déterrage, ou vénerie sous terre, est une pratique de chasse extrêmement cruelle.

Les déterreurs insèrent des chiens dans le terrier et bouchent les entrées. Les chiens doivent acculer l'animal au fond du terrier le temps que les déterreurs creusent un trou. Ensuite, les animaux sauvages (blaireau, renard, ragondin) seront « arrachés » de leur terrier avec des pinces en fer, puis généralement tués à la dague !

L’animal souffre énormément : Morsures par les chiens (et combats violents), éventuels coups de pelles et pioches, capture brutale avec la pince métallique et mise à mort douloureuse à la dague !

Les déterreurs créent même des championnats de déterrage !
Rien ne peut justifier une telle pratique, qui devrait être interdite !


Ensemble, abolissons cet amusement très cruel et injustifiable !

SIGNONS LA PETITION sur http://www.abolition-deterrage.com/petition_deterrage.htm



Le déterrage, ou vénerie sous terre, est une pratique de chasse très cruelle. L’animal angoisse durant plusieurs heures et souffre énormément, notamment à cause des morsures par les chiens et de la saisie avec une pince métallique. Rien ne peut justifier une telle pratique inutile, sinon le plaisir pervers de s’amuser à torturer un animal sauvage.

Le déterrage divertit quelques centaines de personnes et en révolte des millions.
Nous demandons l’abolition immédiate de la vénerie sous terre (déterrage).

De plus, le blaireau est une espèce très fragile. C’est pour cela qu’elle est protégée dans la plupart des autres pays européens : Grande-Bretagne, Espagne, Luxembourg, Italie, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Grèce, Irlande, Portugal, etc.

Nous souhaiterions aussi que le blaireau soit inscrit dans la liste des espèces protégées.

http://www.abolition-deterrage.com/le_blaireau.htm

samedi 3 janvier 2009

Faune et flore en zone de guerre

A l’origine d’une initiative novatrice, The Earth Organization, a soumis une proposition de résolution au Secrétaire Général des Nations Unies demandant à ce que les zoos, les parcs naturels, les réserves marines, les installations attenantes et leurs personnels soignants, soient déclarés cibles de guerre illégitimes. Cette résolution exige également la reconnaissance que certains actes délibérés et irréversibles concernant l’environnement ou la destruction de la vie animale lors des conflits armés soient déclarés crimes de guerre.

“Les zoos et les parcs naturels sont en train de devenir des arches de Noé modernes et permettent au monde d’apprécier, de préserver, d’étudier et de mieux comprendre notre biodiversité, tant qu’une solution durable ne sera pas trouvée » a affirmé Lawrence Anthony, le fondateur de The Earth Organization. “Il y a de toute évidence un devoir de protection des états envers leur biodiversité là où un conflit armé a lieu, et la sécurité des installations, tout comme celle des vétérinaires et des écologistes qui s’en occupent, doit être garantie par la communauté internationale.”

Lawrence Anthony a ajouté : “Nous sommes entrés dans une ère où l’extinction des espèces a pris des proportions considérables à cause des activités humaines. Les conflits armés sont uniquement l’expression de l’échec de l’être humain à protéger correctement son environnement naturel et les formes de vie qui en dépendent.”

Le document constate que l’évolution des zoos et des zones protégées va des installations qui abritent la faune et la flore attrayantes aux yeux du public, jusqu’aux bastions essentiels de la biodiversité et derniers refuges des espèces en voie d’extinction.

La résolution demande aussi la présence d’experts de l’environnement dans toutes les négociations de paix et les résolution de conflits des Nations Unies. « L’environnement, la faune et la flore patissent toujours des conflits armés et doivent être représentés dans toutes les négociations de paix, » a dit Anthony.

Lawrence Anthony est un écologiste de renommée internationale et un auteur bien connu pour avoir sauvé le zoo de Bagdad durant l’invasion par la Coalition de l’Irak en 2003.

A l’attention de Monsieur Le Secrétaire Général des Nations Unies
REQUETE POUR L’ACCEPTATION D'UNE RESOLUTION FAISANT APPEL AUX ETATS MEMBRES POUR PROTEGER LES INSTALLATIONS UTILISEES LORS DE LA PRESERVATION, LA RECHERCHE, L'ELEVAGE, LE TRAITEMENT OU L'ETUDE DES ANIMAUX SAUVAGES ET DANS LESQUELLES LES ANIMAUX SAUVAGES SONT TEMPORAIREMENT OU DEFINITIVEMENT GARDES,
AINSI QUE LA PROTECTION DE LA FAUNE, DE LA FLORE ET DES RESERVES MARINES DURANT LES CONFLITS ARMES,
AINSI QUE LA RECONNAISSANCE DE LA NECESSITE DE CONTINUER LE TRAVAIL DES PERSONNES EMPLOYEES DANS CES INSTALLATIONS, CES ORGANISATIONS LOCALES ET CES ORGANISATIONS D'AIDES QUI ONT POUR MISSION LA PROTECTION, LA PRESERVATION ET LE TRAITEMENT DES ANIMAUX SAUVAGES LORS D'UN CONFLIT ARME,
AINSI QUE LA RECONNAISSANCE DE CERTAINES FORMES DE DOMMAGES ENVIRONNEMENTAUX DURANT UN CONFLIT ARME TELS QUE LES CRIMES DE GUERRE.


Les XXème et XXIème siècles ont vu la naissance de la Loi Internationale Environnementale malgré les crises environnementales imminentes et l'adoption de l'obligation de conserver et protéger l'environnement naturel in situ et ex situ par les états membres.

L'effet dévastateur d'un conflit armé sur les programmes de préservation et d'étude des animaux sauvages ex situ est moins évident que l'abandon et la négligence des animaux sauvages en captivité durant les conflits armés, et par conséquent, il est demandé :

LA RECONNAISSANCE de l'obligation des états membres de respecter et de protéger l’environnement naturel ;

LA RECONNAISSANCE de l'obligation des états de s'assurer que les activités au sein de leur juridiction ou sous leur contrôle ne nuisent pas aux environnements des états voisins ou de zones au-delà de leur limite de juridiction ;

LA RECONNAISSANCE de l'obligation des états de développer des stratégies, plans et programmes nationaux pour la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité comprenant :

(i) l'identification et la surveillance de la biodiversité ;

(ii) l'adoption de méthodes de conservation in situ et ex situ ;

(iii) l'établissement de programmes de recherche et de formation; ainsi que

(iv) l'engagement dans l'éducation publique et la sensibilisation


LA RECONNAISSANCE que la mise en place des installations pour la préservation, la recherche, l'élevage, le traitement ou l'étude des animaux sauvages, et dans lesquelles les animaux sauvages sont temporairement ou définitivement gardés ainsi que les réserves marines, la faune et la flore, est une expression légitime des obligations de l'état ;

LA RECONNAISSANCE que les règlements de la loi internationale continuent à être applicables lors des conflits armés ;

LA RECONNAISSANCE que les installations pour la préservation, la recherche, l'élevage, le traitement ou l'étude des animaux sauvages, et dans lesquelles les animaux sauvages sont temporairement ou définitivement gardés ainsi que les réserves marines, la faune et la flore sont essentielles pour préserver et comprendre la biodiversité et pour protéger les espèces en danger et que leur destruction puisse constituer des dommages extensifs, durables et sévères à l'environnement naturel ;

LA RECONNAISSANCE que les états doivent prendre en compte les considérations environnementales lors d'évaluation des moyens nécessaires et proportionnés dans la poursuite des objectifs militaires légitimes, et que le respect pour l'environnement constitue un des éléments pris en considération pour déterminer si une action est conforme aux principes de nécessité et de proportionnalité ;

LA RECONNAISSANCE que des exemples spécifiques de graves menaces envers les espèces en danger ou les espaces protégés durant les conflits armés puissent aboutir à un préjudice sévère et permanent et causer des dommages irréversibles et extensifs sur l'environnement naturel et par la suite constituer une urgence environnementale ;

LA RECONNAISSANCE qu'une attaque intentionnelle lors d'un conflit armé en sachant qu'une telle attaque résultera en des dommages extensifs, durables et sévères pour l'environnement naturel, et qui excéderait manifestement l'ensemble des avantages militaires prévus, constitue un crime de guerre ;

L’APPROBATION d'une demande pour une Déclaration Universelle du Bien-être des Animaux au sujet d'un traitement plus humain des animaux.

ET, DE CE FAIT, appeler les Nations Unies à adopter une résolution :


I. EXPRIMANT un intérêt profond concernant la situation désespérée des animaux sauvages en captivité et dans la nature, et concernant la menace envers la faune, la flore et les réserves marines durant les conflits armés ;

II. RECONNAISSANT la nécessité de continuer la recherche et la préservation durant les conflits armés ;

III. LOUANT le sacrifice et le courage des personnes qui continuent à protéger et garder les animaux sauvages en captivité, la faune, la flore et les réserves marines durant les conflits armés.

IV. ET APPELANT les états membres à passer un traité et revoir les traités existants pour prendre en considération :

L'INTERDICTION d'utiliser les installations pour la préservation, la recherche, l'élevage, le traitement ou l'étude des animaux sauvages, et dans lesquelles les animaux sauvages sont temporairement ou définitivement gardés ainsi que les réserves marines, la faune et la flore, pour des opérations militaires des états membres durant les conflits armés ;

L'INTERDICTION de considérer les installations pour la préservation, la recherche, l'élevage, le traitement ou l'étude des animaux sauvages, et dans lesquelles les animaux sauvages sont temporairement ou définitivement gardés ainsi que les réserves marines, la faune et la flore comme cibles militaires par les états membres sauf dans le cas où ces installations ou réserves ont été régulièrement, et ce malgré les mises en garde, utilisées pour des opérations militaires ;

L'OBLIGATION des états membres qui sont impliqués dans des conflits armés à respecter et protéger les installations pour la préservation, la recherche, l'élevage, le traitement ou l'étude des animaux sauvages, et dans lesquelles les animaux sauvages sont temporairement ou définitivement gardés ainsi que les réserves marines, la faune et la flore ;

L'OBLIGATION d'accorder au personnel travaillant dans les installations pour la préservation, la recherche, l'élevage, le traitement ou l'étude des animaux sauvages, et dans lesquelles les animaux sauvages sont temporairement ou définitivement gardés ainsi que les réserves marines, la faune et la flore, un statut et une protection équivalents à ceux du personnel religieux et médical selon les Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels, et de pourvoir à leur identité et nomination lorsque demandés par des états neutres ;

L'OBLIGATION des états neutres de coopérer de la plus grande façon possible avec les partis en conflit pour faire assumer les responsabilités des partis en conflit concernant les zones naturelles trans-frontalières dans lesquelles ces états neutres ont des responsabilités ;

L'OBLIGATION du Conseil de Sécurité, gardiens de la paix régionaux et des états membres d'inclure des défenseurs de l’environnement et des experts environnementaux dans les délégations qui ont pour mission de négocier, conclure, surveiller et appliquer les cessez-le-feu et la résolution pacifique du conflit armé ;

UN MANDAT permettant au Conseil de Sécurité d'intervenir en cas de conflit armé, et de déployer si besoin la force, afin de prévenir les urgences environnementales dans le cas où, sans cette force, le résultat serait l'extinction d'une espèce ou la destruction irréversible d'un espace naturel protégé ;

LA RECONNAISSANCE que les actes suivants pendant un conflit armé constituent des crimes de guerre :

(i) le massacre délibéré ou systématique des espèces en voie de disparition ;

(ii) la destruction délibérée ou systématique des espaces naturels protégés ;

(iii) l'attaque délibérée des installations pour la préservation, la recherche, l'élevage, le traitement ou l'étude des animaux sauvages et dans lesquelles les animaux sauvages sont soit gardés temporairement, soit définitivement, ainsi que les réserves marines, la faune et la flore, à moins que ces installations ou réserves aient été régulièrement, et ce malgré les mises en garde, utilisées pour des opérations militaires ; et

(iv) l'utilisation de menace de massacre sur les espèces en voie de disparition en tant qu'outil de négociation durant un conflit armé.

Nous croyons qu'il n'y aura aucune reconnaissance universelle de la valeur de la biodiversité jusqu’à ce qu’un événement de grande ampleur sacrifie diverses espèces animales en période de guerre.

Nous demandons aux Nations Unies de saisir l'opportunité d'adopter cet appel pour un traitement plus humain de l'environnement naturel en période de conflit armé.

Lawrence Anthony
Fondateur
THE EARTH ORGANIZATION

Déclaration Universelle des Droits de l'Animal

PRÉAMBULE:

Considérant que la Vie est une, tous les êtres vivants ayant une origine commune et s'étant différenciés au cours de l'évolution des espèces,
Considérant que tout être vivant possède des droits naturels et que tout animal doté d'un système nerveux possède des droits particuliers,
Considérant que le mépris, voire la simple méconnaissance de ces droits naturels provoquent de graves atteintes à la Nature et conduisent l'homme à commettre des crimes envers les animaux,
Considérant que la coexistence des espèces dans le monde implique la reconnaissance par l'espèce humaine du droit à l'existence des autres espèces animales,
Considérant que le respect des animaux par l'homme est inséparable du respect des hommes entre eux,

IL EST PROCLAME CE QUI SUIT :

Article premier

Tous les animaux ont des droits égaux à l’existence dans le cadre des équilibres biologiques. Cette égalité n’occulte pas la diversité des espèces et des individus.

Article 2

Toute vie animale a droit au respect.

Article 3

1- Aucun animal ne doit être soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels.
2- Si la mise à mort d’un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse.
3- L’animal mort doit être traité avec décence.

Article 4

1- L’animal sauvage a le droit de vivre libre dans son milieu naturel, et de s’y reproduire.
2- La privation prolongée de sa liberté, la chasse et la pêche de loisir, ainsi que toute utilisation de l’animal sauvage à d’autres fins que vitales, sont contraires à ce droit.

Article 5

1- L’animal que l’homme tient sous sa dépendance a droit à un entretien et à des soins attentifs.
2- Il ne doit en aucun cas être abandonné, ou mis à mort de manière injustifiée.
3- Toutes les formes d’élevage et d’utilisation de l’animal doivent respecter la physiologie et le comportement propres à l’espèce.
4- Les exhibitions, les spectacles, les films utilisant des animaux doivent aussi respecter leur dignité et ne comporter aucune violence.

Article 6

1- L’expérimentation sur l’animal impliquant une souffrance physique ou psychique viole les droits de l’animal.
2- Les méthodes de remplacement doivent être développées et systématiquement mises en œuvre.

Article 7

Tout acte impliquant sans nécessité la mort d’un animal et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie.

Article 8

1- Tout acte compromettant la survie d’une espèce sauvage, et toute décision conduisant à un tel acte constituent un génocide, c’est à dire un crime contre l’espèce.
2- Le massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des biotopes sont des génocides.

Article 9

1- La personnalité juridique de l’animal et ses droits doivent être reconnus par la loi.
2- La défense et la sauvegarde de l’animal doivent avoir des représentants au sein des organismes gouvernementaux.

Article 10

L’éducation et l’instruction publique doivent conduire l’homme, dès son enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les animaux.

La Déclaration Universelle des Droits de l'Animal a été proclamée solennellement à Paris, le 15 octobre 1978, à la Maison de l'Unesco. Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en 1989, a été rendu public en 1990.

The Earth Organization



The Earth Organization (TEO) est une association de protection de l’environnement. Elle accroît la survie de toutes les formes de vie et protège la Terre, notre seul lieu de résidence. Son objectif principal est la protection de la biodiversité.

L'association a été fondée par Lawrence Anthony, un écologiste sud-africain ayant reçu la médaille du Jour de la Terre présentée aux Nations Unies en 2003, vainqueur du trophée Earth Trustee et ayant obtenu la récompense de Global Nature Foundation pour "la meilleure méthode de préservation".

La branche française de TEO a été fondée par Noëlle Saugout, auteur de "Sauver la Terre, 365 gestes verts au quotidien" (L'Archipel).