vendredi 15 mars 2013

Cosmétiques : fin des tests animaux


L’Union européenne interdit déjà l’expérimentation animale pour les produits cosmétiques depuis 2004 : les produits finis cosmétiques testés sur les animaux sont alors interdits en Europe (cela ne prend pas en compte les tests sur les ingrédients). 


Le 11 mars 2009, les tests sur les ingrédients et produits finis dans les cosmétiques sont interdits, sauf pour les tests mesurant les effets de la toxicité à long terme et ce sont les dernières dérogations autorisées qui viennent de prendre fin.
 


A partir du 11 mars 2013, l’interdiction totale de l’expérimentation animale pour tester les produits cosmétiques commercialisés en Europe entre en vigueur.

L’influence de cette nouvelle loi dépasse les frontières de l’Europe : toute entreprise de cosmétique internationale qui ne veut pas se priver du marché européen devra obligatoirement ne pas tester ses produits sur animaux.


Toutefois, si les entreprises européennes fabriqueront des cosmétiques sans cruauté, le fait d’accéder au marché chinois leur impose de tester indirectement leurs cosmétiques sur animaux car le gouvernement chinois teste les cosmétiques étrangers sur animaux à l’entrée sur le territoire.

Bruxelles reconnait cependant que le remplacement complet des tests animaux par d’autres méthodes n’est pas encore possible. La Suisse a, quant à elle, maintenu des exceptions, notamment quand le bénéfice sur la santé humaine l’emporte sur celui de l’animal. L’office vétérinaire fédéral (OVF) signale que des tests ont été effectués en 2010 et 2011 sur des rats pour vérifier la qualité des filtres ultaviolets de crèmes solaires.

L'association Terre Lawrence Anthony soutient l'initiative citoyenne européenne STOP VIVISECTION
qui donne la possibilité aux citoyens d'exprimer leur NON à l'expérimentation animale et d'exiger de l'Union européenne un parcours scientifique avancé, protégeant les droits des êtres humains et des animaux.

Grâce à l'Initiative citoyenne, avec 1 million de signatures, les citoyens européens peuvent prendre part à l'élaboration des politiques de l'Union européenne.

"Nous demandons instamment à la Commission européenne d'abroger la directive 2010/63/UE relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques et de présenter à la place une nouvelle proposition de directive visant à mettre fin à l’expérimentation animale et de rendre obligatoire, pour la recherche biomédicale et toxicologique, l’utilisation de données pertinentes pour l’espèce humaine".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire